Cette œuvre a été écrite après la découverte, par le compositeur, de la harpe dite « en carton », inventée par Véronique Musson-Gonneaud et Pascal Bernard dans une démarche sociale et solidaire au travers de l’association « Pop’harpe ». Sur un plan organologique, il s’agit d’un instrument diatonique (accordé en do), proche de la harpe médiévale.

Le compositeur a voulu relever le « challenge » d’écrire une pièce avec un matériau harmonique assez simple, proche du diatonisme. L’accord choisi pour l’instrument, fixe du début à la fin, s’appuie sur une échelle figée comprenant peu d’altération.

De plus, son esthétique développe une préoccupation actuelle du compositeur, les points de contact entre la tradition savante et les musiques populaires, plus particulièrement ici le rythme de la clave cubaine, sous sa forme la plus simple, associant ternaire et binaire.

Le titre fait allusion au phénomène maritime bien connu (mouvement ondulatoire de la surface de la mer sous l’action du vent), par comparaison avec un débit musical incessant. C’est au cours d’un séjour au bord de la mer que l’écriture de cette pièce a commencé.

Elle est dédiée au PopHarpeTrio (composé de Claire Duchateau-Malzac, Alina Traine et Véronique Musson-Gonneaud) qui cherche à développer un répertoire pour cette formation.